Retour sur le pèlerinage à Lourdes du 30 juin au 6 juillet 2024

Nous étions 700 pèlerins du diocèse de Meaux pour vivre une semaine de pèlerinage sur le thème : “Que l’on vienne ici en procession.”


La messe d’accueil a donné l’élan au pèlerinage. A la messe d’ouverture, Monseigneur Nahmias nous disait “ notre pèlerinage est guidé par la demande adressée par la Vierge Marie à la petite Bernadette :
Allez dire aux prêtres que l’on vienne ici en procession.” A Lourdes, Marie présente à Jésus nos peines, nos prières, nos joies, tous ceux qui se sont confiés à nous. Importance de la foi partagée, cela renforce
notre lien communautaire. Marie nous accueille comme elle a accueilli Bernadette.


Une procession, acte de foi collective, est bien plus qu’une simple marche. Elle symbolise notre unité en
Christ, notre désir commun de nous rapprocher de Dieu et de témoigner de notre foi au monde. En procession nous portons nos joies, nos doutes, nos espérances, notre vie. Préparez vos cœurs, ouvrez vos âmes, et laissez vous guider par l’Esprit-Saint.

De notre pôle nous étions 13 !

Voici quelques témoignages de pèlerins :

« J’ai beaucoup aimé ce pèlerinage, particulier pour cette année car je suis partie comme malade.
C’était très émouvant. Dès notre arrivée à Lourdes, je me suis sentie très à l’aise, entre malades
et hospitalité de Meaux. Je tiens à les remercier de tout mon cœur, d’avoir servi par amour, tou-
chée par l’âge de 14 à 80 ans. Un moment important pour moi, c’est d’avoir reçu le sacrement
des malades et la confession par l’évêque dans la basilique
Saint-Pie X. » Maria


« Ce qui nous a marqué principalement lors de ce pèlerinage ce sont :
– Les temps de prière, la messe internationale en différentes langues
où nous avons senti la chance d’être croyant d’une part et d’autre part
d’être croyant en couple, et avec d’autres. Nous nous sommes sentis
aimés de Dieu, habités par la grâce et l’esprit du Christ.
– Les témoignages de foi de beaucoup, et notamment celui de sœur Berna-
dette Moriaux, de Sonia, venues témoigner devant nous de leur conversion intérieure et leur guérison.
– Et dès le départ, l’investissement du Diocèse pour accueillir les malades, la super organisation où chacun
a son rôle, l’équipe des hospitalières et hospitaliers dans le soin apporté à chacun, quel que soit son problème grand ou petit, leur tendresse pour soulager chacun, leur humilité pour apprendre, la générosité
pour nous avoir emmenés à 30 km en montagne dans un paysage des Hautes Pyrénées de toute beauté » Elise & Marcel


À la fin de notre semaine, le pèlerinage 2025 du dimanche 29 juin au samedi 5 juillet nous a été présenté par un des chapelains du sanctuaire, le thème : « Témoin d’espérance ».


À Lourdes nous allons chercher quelque chose. Il y a une espérance dans le pèlerinage. Dieu comble le
cœur, le pèlerin malade espère une guérison, même s’il ne revient pas guéri, il revient à Lourdes, il reçoit
une grâce au-delà de son espérance.

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ACAT Appel du mois d’octobre
26 septembre

ACAT Appel du mois d’octobre

La population arménienne du Haut-Karabagh a été contrainte de quitter sa terre natale pour fuir le conflit. Aujourd’hui, elle se trouve dans l’incapacité de retourner chez elle, par crainte des persécutions dont les Arméniens sont victimes en Azerbaïdjan.

Le Haut-Karabagh, ou Artsakh en arménien, est une région du Caucase du Sud, géographiquement située dans le territoire Azerbaïdjanais, mais historiquement peuplée par une majorité arménienne chrétienne. Depuis que ce territoire a proclamé son indépendance, demandant son rattachement à l’Arménie en 1988, et à la suite de la chute de l’URSS, les deux pays s’affrontent de manière sanglante pour son contrôle.

Une guerre, un blocus, une souffrance

Enclavée depuis la dernière guerre arméno azerbaidjanaise de 2020, la République autoproclamée du Haut-Karabagh dépendait fortement du soutien de l’Arménie. Une seule route l’y reliait, le corridor de Latchine, qu’empruntaient environ 1200 camions chaque jour. L’Azerbaïdjan a mis fin à ce trafic, en violation de ses obligations internationales, en instaurant un blocus total le 12 décembre 2022 créant de graves pénuries de nourriture, fournitures médicales et carburant dans la région. Ce blocus n’a pris fin que le 19 septembre 2023, lorsque l’Azerbaïdjan a pris le contrôle de la région par une offensive militaire. Craignant un gouvernement qui leur avait déjà infligé 9 mois de souffrances et de violations de leurs droits humains, la quasi-totalité de la population, soit plus de 120 000 Arméniens ethniques, a fui la région.

Un peuple chassé de sa région natale

Aujourd’hui, seuls 50 à 1000 Arméniens y vivraient encore, selon un rapport d’une mission des Nations Unies du 5 octobre 2023. Vingt-trois sont encore détenus par les autorités azerbaïd- janaises dans des conditions incertaines et jugés sans garanties de procès équitable. Surtout, l’Azerbaïdjan mène une véritable campagne anti-arménienne pour garantir que la région ne retrouvera jamais son autonomie ni sa population arménienne. Ainsi, une de ses conditions pour la signature du traité de paix est de retirer toute mention du Haut-Karabagh de la constitution arménienne, afin de le couper de son défenseur . Pendant ce temps, les auteurs de crimes de guerre envers des Arméniens restent impunis, et l’Azerbaïdjan détruit de nombreux lieux de culte chrétiens pour effacer la présence arménienne de la région. L’ACAT-France demande à l’Azerbaïdjan de cesser les violations des droits humains dans le Haut-Karabagh, de garantir le respect de la liberté de croyance, d’arrêter la destruction des églises arméniennes, et de juger équitablement les prisonniers arméniens, conformément à ses obligations internationales.