Fête de la rencontre – juillet 2024

Tous différents, tous appelés !

Le mois de septembre commence, les vacances d’été s’achèvent.       
Elles ont été pour beaucoup d’entre nous un temps de détente loin de l’agitation de la ville, mais aussi un temps de réflexion sur notre propre vie. Nous nous sommes peut-être posé des questions sur la foi et notre vocation personnelle. Habitués à tout rechercher, même l’amour, nous devons bien nous rendre compte qu’il y a quelqu’un qui aime « en premier ». Ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu, mais Lui-même qui nous a aimés. Dieu est ainsi. Il aime en premier. Il aime tout le monde. Il aime malgré tout. Il aime même lorsque l’amour n’est pas réciproque, même lorsqu’il fait l’expérience de la trahison.

Chaque jour, nous luttons contre nos faiblesses. Nous échappons aux péchés (mal). Chaque jour, nous tombons, plus ou moins douloureusement. Chaque fois, Jésus nous tend la main. Il nous donne une seconde vie, même si nous ne la méritons pas. Une telle expérience de l’amour de Dieu doit provoquer une réaction. Permettons-nous donc d’expérimenter le cœur de Jésus.

Le grand bonheur qui peut nous arriver dans la vie, c’est la bonté de quelqu’un qui nous fait confiance. Dans la vie spirituelle, chacun devrait sentir qu’il n’est pas traité comme les autres, mais d’une manière spéciale. Ce n’est que lorsque nous percevons que nous sommes quelqu’un de spécial que nous comprenons combien nous valons aux yeux de Dieu. Ces mots correspondent parfaitement au thème de notre fête paroissiale de cette année :

‘Tous différents, tous appelés’.

 Jésus-Christ invite chacun de nous, sans exception, à découvrir son amour. Il veut que nous apprenions à le connaître à travers l’Eucharistie, l’Écriture et les documents de l’Église. Nous pouvons également approfondir notre foi grâce à la catéchèse et aux rencontres avec des personnes qui, comme nous, sont sur le chemin de la foi.

En vous souhaitant de faire l’expérience de l’amour de Dieu, je vous invite tous sans exception à notre fête paroissiale, que nous célébrerons cette année le 13 octobre à 10 h 30 à la ferme du Buisson.

Père André URBANEK
Curé

Autres articles

ACAT Appel du mois d’octobre
26 septembre

ACAT Appel du mois d’octobre

La population arménienne du Haut-Karabagh a été contrainte de quitter sa terre natale pour fuir le conflit. Aujourd’hui, elle se trouve dans l’incapacité de retourner chez elle, par crainte des persécutions dont les Arméniens sont victimes en Azerbaïdjan.

Le Haut-Karabagh, ou Artsakh en arménien, est une région du Caucase du Sud, géographiquement située dans le territoire Azerbaïdjanais, mais historiquement peuplée par une majorité arménienne chrétienne. Depuis que ce territoire a proclamé son indépendance, demandant son rattachement à l’Arménie en 1988, et à la suite de la chute de l’URSS, les deux pays s’affrontent de manière sanglante pour son contrôle.

Une guerre, un blocus, une souffrance

Enclavée depuis la dernière guerre arméno azerbaidjanaise de 2020, la République autoproclamée du Haut-Karabagh dépendait fortement du soutien de l’Arménie. Une seule route l’y reliait, le corridor de Latchine, qu’empruntaient environ 1200 camions chaque jour. L’Azerbaïdjan a mis fin à ce trafic, en violation de ses obligations internationales, en instaurant un blocus total le 12 décembre 2022 créant de graves pénuries de nourriture, fournitures médicales et carburant dans la région. Ce blocus n’a pris fin que le 19 septembre 2023, lorsque l’Azerbaïdjan a pris le contrôle de la région par une offensive militaire. Craignant un gouvernement qui leur avait déjà infligé 9 mois de souffrances et de violations de leurs droits humains, la quasi-totalité de la population, soit plus de 120 000 Arméniens ethniques, a fui la région.

Un peuple chassé de sa région natale

Aujourd’hui, seuls 50 à 1000 Arméniens y vivraient encore, selon un rapport d’une mission des Nations Unies du 5 octobre 2023. Vingt-trois sont encore détenus par les autorités azerbaïd- janaises dans des conditions incertaines et jugés sans garanties de procès équitable. Surtout, l’Azerbaïdjan mène une véritable campagne anti-arménienne pour garantir que la région ne retrouvera jamais son autonomie ni sa population arménienne. Ainsi, une de ses conditions pour la signature du traité de paix est de retirer toute mention du Haut-Karabagh de la constitution arménienne, afin de le couper de son défenseur . Pendant ce temps, les auteurs de crimes de guerre envers des Arméniens restent impunis, et l’Azerbaïdjan détruit de nombreux lieux de culte chrétiens pour effacer la présence arménienne de la région. L’ACAT-France demande à l’Azerbaïdjan de cesser les violations des droits humains dans le Haut-Karabagh, de garantir le respect de la liberté de croyance, d’arrêter la destruction des églises arméniennes, et de juger équitablement les prisonniers arméniens, conformément à ses obligations internationales.